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Photo du rédacteurFloriane Morlot

J'ai appris à renoncer.


Il y a quelques années encore j'emmenais Maïkan presque partout avec moi.

Vacances, week end, événements...

Sa problématique liée à la solitude (ne pas pouvoir le laisser seul) me poussait à penser que, quoi qu'il arrive, il serait mieux avec moi.


Mais voilà, Maïkan peut aussi se montrer réactif à ses congénères et une stimulation intense, une fatigue plus élevée que dans son quotidien, et sa réactivité pouvait être exacerbée, et son bien-être diminué.


Je me suis donc plusieurs fois demandé (et j'ai aussi demandé à des professionnels de mon entourage) , finalement c'est quoi l'option qui mettrait le plus d'individus du foyer en confort physique, psychique et émotionnel ?


Définitivement pas de l'emmener partout. Et pas non plus de le laisser seul, évidemment.

Alors j'ai appris à renoncer.

À renoncer à certains loisirs, à renoncer à l'emmener coûte que coûte avec moi.


Trouver différentes options de garde 100% adaptées à mon chien était finalement la bonne option pour tous. Celle qui mettrait le plus d'individus en confort.


Qui permettrait à Maïkan de se sentir bien, d'être dans un environnement adapté à sa singularité, et aux humains de notre foyer (moi comprise) de profiter "d'activités d'humains" sereinement.


L'été arrive, et son lot de départs en vacances, week-end, marchés, randonnées, baignades, avec.


Si certains chiens peuvent participer sans problèmes à bon nombre de nos activités, certains vivrons cela comme quelque chose de difficile et d'autres s'adapteront sans démontrer vraiment d'inconfort, mais n'en retireront pas réellement de bénéfices.


Je pense qu'on devrait toujours se poser la question: est ce que nous emmenons notre chien à cet endroit, dans cette situation, pour nous, ou pour lui ?


De quoi nos chiens ont réellement besoin et envie ?

Randonner 3 h et manger au restaurant à nos pieds par 35 degrés ?

Ou rester avec une "nounou" dans un environnement connu et sécurisant ?


Je n'ai pas la bonne réponse, cela dépendra définitivement de chaque individu canin et des moyens et limites individuelles de chaque humain.

Mais j'ai personnellement opté pour la seconde option.


Faisons du mieux qu'on peut, en mettant au cœur de nos réflexions le bien-être de nos chiens, quoi qu'il arrive


Merci "le Monde de Maïkan" pour ce bel article

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